vendredi 8 mai 2015

Sorata

Sorata, c´est vert. Clairement.
Pour atteindre le village, depuis La Paz, on doit s´entasser dans un minibus pendant quatre heures, et traverser un nuage. Oui. Il est collé à l´une des montagnes humides par lesquelles s´effile la route. Il est toujours là. Le chauffeur a l´habitude, il roule sans rien voir, doucement, le long d´un vide que seuls se doigts connaissent, et nous, dedans, on cherche le souffle qui étire les bords sur les champs.






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